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PROJET MINIAD

Ce projet est porté par l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM)

CONTEXTE

Aujourd’hui la maladie d’Alzheimer (MA) représente la principale cause de dépendance chez le sujet âgé et un fardeau économique considérable dans nos sociétés industrialisées. De plus, cette maladie ne dispose d’aucun traitement efficace sur le long terme. Les nombreux échecs des essais cliniques concernant des molécules actives pour la MA peuvent s’expliquer en partie par le fait que la transposition chez les patients des approches thérapeutiques issues des modèles précliniques utilisés s’avère particulièrement inefficace. Il est donc indispensable de développer de nouveaux modèles permettant cette transposition.

Il est possible aujourd’hui de générer des organoïdes appelés « mini- brains » à partir de cellules souches pluripotentes induites (iPSCs) qui permettent de recréer in vitro l’environnement cellulaire complexe de régions du cerveau humain et de disposer ainsi de tissus reproduisant les phénotypes de la maladie. Ces organoïdes sont donc à la fois un outil puissant pour identifier de nouvelles cibles thérapeutiques et un modèle plus proche de l’humain, idéal pour préparer l’entrée de nouvelles molécules en clinique.

“Grâce au soutien de MSDAVENIR, l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière va pouvoir développer un projet particulièrement innovant pour accélérer le développement de nouvelles pistes thérapeutiques sur la maladie d’Alzheimer. La technique des mini-brains est très prometteuse pour cette pathologie mais ouvre également de nouvelles perspectives pour les autres maladies neurodégénératives.

Philippe RAVASSARD
Coordinateur du projet MINIAD

RÉSULTATS

PERSPECTIVES

Forts de notre système de culture d’organoïdes et de nos stratégies de purification de neurones et de glies, nous sommes en mesure d’extraire et de comparer les profils complets d’expression des gènes de trois populations cellulaires issues d’individus sains et de patients.

Nous analyserons non seulement les transcrits codants mais aussi les longs ARN non-codants (lncRNA) qui sont de puissants régulateurs contrôlant l’expression génique. De plus nous caractériserons les zones ouvertes de la chromatine dans ces populations.

Ces approches combinées permettront d’identifier des signatures moléculaires spécifiques, associées à des types cellulaires et à la pathologie.

Collectivement nos travaux nous donnerons accès à un nouveau modèle utilisable pour le criblage précoce de molécules d’intérêt pharmacologiques et à l’identification de nouvelles cibles thérapeutiques codantes ou non-codantes.

PUBLICATION RÉCENTE

Galet, B., Cheval, H. and Ravassard P. Patient-derived midbrain organoids to explore the molecular basis of Parkinson’s disease. Frontiers Neurol. 2020. 11:1005. doi: 10.3389/ fneur.2020.01005

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