PROGRAMME MI-RIOT
Le programme MI-RIOT est porté par l’INSERM, le CIML, VRCM et le CIPHE
CONTEXTE
Le cluster Marseille Immunopôle, lancé en 2015, rassemble près de 2000 chercheurs, cliniciens, ingénieurs et industriels, qui travaillent pour accélérer la recherche et le développement d’anticorps d’immunothérapies et de thérapies cellulaires, deux voies en passe de révolutionner le traitement des cancers.
Marseille Immunopôle met en œuvre une nouvelle façon d’inventer : la cross- innovation. Il ne s’agit plus simplement de favoriser les collaborations « hors les murs » entre académiques, start-ups et industriels, mais d’offrir aux chercheurs, cliniciens, développeurs et étudiants du monde entier, un lieu d’excellence où convergent les questions, les idées, les expertises et les talents.
Les deux programmes de recherche soutenus s’inscrivent dans le champ de la révolution thérapeutique actuelle en Immuno-Oncologie qui propose des traitements des cancers par reprogrammation du système immunitaire.
“Le partenariat avec MSDAVENIR nous permet de lancer des programmes ambitieux d’immunologie fondamentale et d’analyser comment les mécanismes révélés pourraient aussi permettre de proposer des solutions thérapeutiques contre les cancers.”
Eric VIVIER, PU-PH
Directeur du Ciml, Coordinateur de Marseille Immunopôle.
Directeur de Recherche à l’Institut de Génétique Humaine, porteur du projet GnoStiC
“Grâce à l’aide de MSDAVENIR, notre recherche sur la molécule CD146 fait un bond important et nous permet d’envisager la mise au point d’un nouveau traitement thérapeutique dans le cadre d’une médecine personnalisée contre certaines formes de cancer.“
Marcel BLOT-CHABAUD
Directeur de Recherche INSERM
OBJECTIF
Ces programmes de recherche ont pour objectif d’une part de mieux comprendre l’origine de ces résistances et d’autre part d’explorer de nouvelles cibles thérapeutiques, pour offrir à ces patients de nouvelles voies de guérison.
RÉSULTATS ATTENDUS
Le programme MI-RIOT repose sur quatre projets transverses qui impliquent plusieurs unités de recherche et des services hospitaliers de MI, et s’appuient sur une approche interdisciplinaire.
L’équipe d’Eric Vivier au Centre d’Immunologie de Marseille-Luminy et à l’Assistance Publique Hôpitaux de Marseille :
Dans le premier programme, nous avons généré une collection de tumeurs (fibrosarcomes) que nous avons identifiées comme sensibles ou non sensibles à des sous-populations d’ILCs (les ILCs NKp46+) chez la souris. Conformément à notre programme, nous venons de lancer la deuxième partie de cette étude qui consiste dans le séquençage des tumeurs (plus d’une centaine) afin d’identifier les déterminants génétiques qui sont à l’origine de la sensibilité/insensibilité des tumeurs aux ILCs NKp46+.
Dans le deuxième programme, nous finissons les dernières acquisitions de données sur les populations ILCs qui sont reconstituées chez les patients greffés et nous nous attaquons à l’analyse de l’ensemble de ces données afin d’identifier les corrélations pouvant exister entre ces reconstitutions en ILCs et les suites cliniques de greffes, en particulier les réactions des greffons-contre-l’hôte.
L’équipe de Marcel Blot-Chabaud au VRCM (Françoise Dignat-George) analyse l’implication d’un facteur de croissance encore inexploité dans la résistance aux anti-angiogéniques et la valeur diagnostic et thérapeutique de cette nouvelle cible (projet CD146). CD146 est une protéine exprimée sur l’ensemble des vaisseaux sanguins. Cependant, CD146 a également été identifiée comme une protéine impliquée dans le développement et la dissémination métastatique de certains cancers. Nous avons pu montrer que cette protéine est coupée au niveau de la membrane des cellules pour générer une forme soluble.